Quoi! La Bibliothèque jette des livres!

Certains ont constaté une intensification de l'élagage à la Bibliothèque au cours des derniers mois. L'élagage est toujours nécessaire. Cette activité permet de récupérer des espaces de rangement qui accueilleront les nouveaux documents achetés. Au cours des dernières années, nous avons peu élagué. Résultat : nos rayons ont été remplis à capacité et nous avons été contraints d'entreposer une grande quantité de périodiques et de livres au Pavillon André-Aisenstadt. Au cours de la même période, la clientèle de l'École s'est accrue, tout comme les besoins en espace pour desservir ces usagers. Bref, la conservation en permanence de tous les documents acquis n'est pas une solution.

Comment choisissons-nous les documents à élaguer? Plusieurs critères sont considérés. Par exemple :

• Bon nombre de publications gouvernementales deviennent rapidement périmées. De plus, elles sont généralement conservées à l'Université de Montréal et y sont facilement accessibles.
• Lorsqu'un livre est publié en plusieurs éditions, les plus récentes sont les plus consultées. Dans le cas des " handbooks ", nous conservons dans la section de référence les deux éditions les plus récentes, nous transférons celles datant de moins de 15 ans dans la collection générale (ils deviennent donc prêtables), et nous élaguons le reste.
• Les index de périodiques sont presque tous disponibles en version électronique. Nous avons donc retiré cet été les parties des index imprimés dont le contenu se retrouve dans les banques de données auxquelles nous sommes abonnés.

Que faisons-nous de ces documents? Nous essayons d'abord de trouver un preneur. Ainsi, les livres qui risquent d'être populaires auprès des étudiants sont placés sur une table à l'entrée de la Bibliothèque et leur sont offerts. Les autres livres sont souvent envoyés à l'extérieur du pays à des bibliothèques universitaires qui tentent de développer des collections avec peu de moyens. Ce fut le cas l'été dernier avec le Cameroun à qui nous avons offert des documents. En dernier lieu et selon le cas, nous approchons des bibliothèques canadiennes. Par exemple, les périodiques de la collection de géologie seront éventuellement transférés à la Commission géologique canadienne et à une autre bibliothèque universitaire.

Marc Hiller